vendredi 27 mars 2009

Recette du poulet au vinaigre pour dineur manquant

Alors voilà que je rentre chez moi en catastrophe.... mon fils est rangé chez son père, le lapin est prié de se la jouer en sourdine, journée de dingue et souper "galant" ce soir! Yikes! mais que vais-je faire à manger pour impressionner l'amoureux potentiel?

Ni une ni deux, je fais dorer des morceaux de poulet dans de l'huile d'olive (j'aime que le blanc mais c'est délicieux avec n'importe quels morceaux). Pas des tonnes l'huile svp, et le poulet genre un peu plus gros que "bite-size", ça prend mieux la sauce.

Ça prend en tout 10min! Le temps de ranger les affaires qui traînent dans le salon, refaire le lit, sortir les bougies et me demander où j'ai encore mis mon cellulaire....

Je démarre mon cuiseur de riz (ah ben oui, quand on fait les trucs dernière minute le cuiseur de riz ça aide bien, merci). Puis, quand le poulet est doré, je balance un mélange: une petite boite de concentré de tomates+1/2 tasse de vin blanc+1/2 tasse de bouillon de poulet+1/2 tasse de vinaigre de cidre. C'est complètement pas la peine d'essayer avec une autre sorte de vinaigre, yuck! Comme ça se conserve bien j'en ai toujours à la maison.

Poivre et SURTOUT pas de sel.

Je mets ça à feu doux (j'ai le gaz à la maison, ça aide aussi...) et je file sous la douche. Un peu de crème hydratante (karité, ça sent bon) et j'enfile mon petit chemisier (une tite chemise qui se boutonne ça fait travailler l'imagination des plus terre à terre) et ma nouvelle jupe (Dieu que c'est bon de mettre enfin une jupe après tant de semaines à déambuler en double pantalon; vous les hommes vous pouvez pas comprendre et celui qui dit qu'il comprend... je m'inquiète). J'ai le temps de me sécher les cheveux un peu, me brosser les dents et de passer mon quatrième coups de fil au "galant" qui n'a donné aucun signe de vie depuis hier. Hum... ça sent le gaz mon histoire, et je parle pas de ma cuisine là.

Le poulet est prêt, le riz aussi, je me sers un verre de vin blanc et je mange seule....

Tant pis pour lui! Je me suis régalée et j'ai invité un autre gars à prendre un verre.

Ça se conserve bien, se congèle encore mieux et c'est très dur à rater. Euh, je parlais de mon poulet, pas du poseur de lapin.

Comme dirait un vieux sage chinois: un de perdu... un de perdu.