vendredi 14 août 2009

Les gnocchis à l'insupportable

La dernière fois, je vous parlais de l'handicapée du solfège qui sévit au dessus de chez ma soeur. Quand elle commence à faire de la musique, elle fait retomber nos soufflés et cailler le lait. Jusque là, elle ne jouait que du piano mais, depuis quelques jours, elle prend des cours de clarinette. Pourquoi vouloir jouer mal de la clarinette quand on joue déjà mal du piano ? C'est étonnant comme le berceau génétique de Félix Leclerc, Céline Dion (ah ben, on a beau pas aimer, il faut reconnaître qu'elle sait pousser sa note, elle) et Luc Plamondon peut engendrer une telle dégénérescence musicale. D'ailleurs, il parait que Van Gogh ne s'est pas du tout coupé l'oreille par amour mais plutôt parce que son voisin jouait du violon. Je veux bien le croire.

Le pire, c'était le 24 juin car apparemment elle a des copains comme elle : tous "musiciens". Ils étaient au balcon, ces nazes, à jouer ce qui semblait être des standards brésiliens. Tout à fait d'occasion pour la St Jean-Baptiste. Soit dit en passant, je trouve étonnant qu'au Québec on ait choisi comme emblème de fête nationale un mec qui était encore plus allumé (littéralement) que Jésus ! C'est très fort. Bref, je tiens à présenter nos plus plates excuses à la communauté brésilienne, on n'a rien à voir avec tout ça.

Pour me calmer, je me suis dit qu'on allait faire des gnocchis. Ça cale bien comme repas. Ça endort un tantinet.... J'ai fait un kilo 1/2 de purée (au lait de soja tout de même) dans laquelle j'ai mis une tête d'ail bien pilée, écrasée. J'ai rajouté une tasse de farine de riz brun, une de farine de riz blanc et 1/2 de tapioca. Une toute petite cuillère de gomme de xantham, sel poivre.. Une fois que la pâte devient consistante, on fait des long boudins minces et on coupe les gnocchis avec un ciseau. Au fur et à mesure on les jette dans une grande casserole d'eau bouillante. Quand ils remontent à la surface, ils sont cuits. On rajoute une bonne sauce tomate et du parmesan.... Miam ! Simple, de bon goût, tout pour plaire. J'ai éclusé une bouteille de blanc avec ça et j'avais moins envie d'aller étrangler l'idiote du dessus.

En passant, je sais pas pourquoi je me fatigue à partager mes recettes, y'en a pas un qui les essaye. Franchement c'est vexant. Il paraîtrait même que certains lisent mes délires uniquement parce que ça les fait rire. Je vois pas comment. Je suis pas drôle. C'est bien connu que les comiques s'échignent à faire rire pour combler un mal être profond, compenser un manque d'amour qui vient de l'enfance. Moi non, j'en ai rien à faire qu'on m'aime, mes parents s'en sont chargés quand j'étais jeune. Du coup, j'ai rien à compenser! Je leur reproche souvent d'ailleurs. J'aurai pu avoir une grande carrière.... tant pis.

En attendant, levez vos fesses de devant l'écran et allez faire à manger.

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