vendredi 24 avril 2009

Ma recette la plus courte, la plus facile, la plus rapide et celle que j'ai le plus magistralement raté cette semaine.

100grammes de sucre
100grammes de noix de coco rapée
1 oeuf
un peu de rhum

Préchauffez le four à 350 degrés. Mélangez tous les ingrédients dans un bol. Prenez la grille du four et recouvrez la avec du parchemin que vous aurez huilé légèrement (conseil d'amie: quand vous faites de la pâtisserie et que la sorte d'huile n'est pas spécifiée, prenez du canola et pas de l'huile d'olive. J'ai essayé et c'est pas terrible). Façonnez des petites boules du mélange et placez les sur le papier parchemin. Enfournez le tout et surveillez la cuisson. Quand ça commence à dorer, c'est prêt.

Finalement, le plus dur dans cette recette ce n'est pas ce qu'il faut faire mais, plutôt, ce qu'il ne faut surtout pas faire.

Illustration:
Mardi soir, j'enfourne les rochers et je me dépêche de rejoindre mon beau-frère venu gentiment m'aider à changer des luminaires. Soucieuse de ne pas prendre du 110 inutilement, je décide de couper les fusibles. On essaye donc un fusible après l'autre jusqu'à ce que mon fils hurle parce qu'il est dans son bain et je lui ai coupé la lumière (il fait jour dehors mais mon gamin est une moumoune). Bien sûr, je n'aurais pas pensé que les fusibles de ma chambre commanderaient aussi l'alimentation électrique de la cuisinière (à gaz).... Un ange passe....

Finalement, on trouve le bon fusible, on change le luminaire et, comme je vais vérifier mes rochers, je réalise que la cuisinière est éteinte. Oops. J'ouvre le four: les rochers ressemblent plus à des crépes qu'à autre chose. Yuck! Je remet le fusible, rallume le four, et, on passe à d'autres luminaires. Comme de bien entendu, j'en oublie la cuisson des rochers.

A posteriori, je m'émerveille de la réaction que nous avons tous face à un désastre culinaire.... C'est étonnant comme on sursaute et on court frénétiquement quand on réalise qu'on a oubié un truc sur le feu. Tout d'abord le sursaut, genre: "Ooh j'me suis faite peur toute seule" et ensuite la course vers la cuisine comme si les quelques nano-secondes gagnées en courant sur cinq mètres allaient changer le destin de quoique ce soit qui est en train de cramer bêtement.

Je pense que c'est le deuxième ratage qui les a achevé mais en tout cas, on n'a pas mangé de dessert ce soir là. Dommage, pour une fois j'avais pas noyé la préparation dans le rhum....

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